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[Mathilda de Carpentry - Exposition Musée de Payerne - 2016]

Invitation Vernissage - Abbatiale de Payerne

  La Commission du Musée de l’Abbatiale de Payerne a l’honneur de vous présenter l'exposition
Mathilda de Carpentry
Peinture sous verre

et vous convie au vernissage de l'exposition
le samedi 6 février 2016 de 17h00 à 20h00
au Musée de l’Abbatiale

17h00 Présentation de l’exposition en présence de l’artiste
dès 17h30 Visite de l'exposition
18h15 Concert d’orgue à l’église paroissiale, en prélude à l’exposition
19h00 Apéritif

Avez-vous déjà contemplé une œuvre picturale à travers le matériau qui lui sert de support? C’est ce qui arrive lorsque l’on entre dans l’univers merveilleux de minutie et de brillance de la peinture sous verre de Mathilda de Carpentry.

L’artiste française contemporaine trouve son inspiration dans l’art des siècles passés, autant pour les sujets qu’elle traite que pour la technique si particulière qu’elle utilise. Celle-ci, qui consiste à peindre le sujet derrière le verre, impose une rigueur, une précision, une patience «de bénédictin», pourrait-on dire ici à Payerne, dans les murs de l'ancien prieuré clunisien. Le peintre procède couche par couche en commençant par les détails, les finitions, et termine avec les fonds, sans aucune possibilité de retouches. La construction de l’image se fait «à l’envers» et nécessite ainsi de porter en soi le tableau achevé avant même de le commencer. Un travail à l’opposé de toute précipitation, qui s’inscrit dans le temps long – il faut souvent plusieurs mois pour achever une œuvre – un travail-méditation.

Deux sources fécondent l’imaginaire de ces enluminures sous verre. L’une est occidentale et reprend l’art graphique de l’imagerie médiévale: scènes de chasse, enceintes fortifiées ou forêts enchantées, Tristan ou Aliénor, avec des cadres et fonds ornés d’oiseaux colorés et de fines fleurs. L’autre source rappelle le monde des enluminures de l’Orient, de la Perse à la Chine, des Mille et une nuits au sage à longue barbe.
Et si plusieurs modèles anciens sont perceptibles dans les compositions, l’artiste sait aussi donner libre court à sa créativité. Carolus Magnus porte le cimeterre et L’Ange de Tobie reçoit une incarnation extrême-orientale.
En tout cela, le verre, encore et toujours, support premier de l’œuvre et vernis ultime qui rehausse l’éclat des couleurs. Bleus, verts, ors acquièrent le scintillement du bijou, le précieux des gemmes. Un monde de créations chatoyantes, chatoyantes, foisonnantes de vie, qui ne demandent qu’à s’ouvrir au regard.